À la suite de négociations avec l’Union des tribunaux islamiques, réclament l’application de la charia européenne, la coalition pro-indépendance afin de mettre fin à la violence dans la capitale. Les chefs de menée par M. Djukanovic au Parlement du guerre, Mohammed Deere, Mohammed Qanyare et Bashir Monténégro et l’opposition ont décidé de Rageh, se sont unis pour former l’« Alliance pour la la tenue d’un référendum qui, aux termes restauration de la paix et la lutte contre le terrorisme ». Selon

de l’UE, doit recueillir au moins 55 pour cent de plus de la moitié de l’ensemble des électeurs pour qu’un vote en faveur de l’indépendance soit reconnu.

L’ETA déclare « permanent » le cessez-le-feu avec l’Espagne

Le groupe armé séparatiste basque, Euzkadi Ta Askatasuna (ETA ou « libération de la patrie basque »), à qui est imputée la mort de plus de 800 personnes depuis les années 1960, a déclaré un cessez-le-feu « permanent » le 22 mars dernier. Une femme masquée, avec à ses côtés deux hommes masqués eux aussi, a lu l’affirmation du cessez-le-feu sur les ondes de la télévision basque. Le groupe, fondé en Espagne au temps de la dictature de Franco, avait déjà déclaré un cessez-le-feu en 1998, mais qui devait être suivi par une série d’explosions meurtrières après l’échec des négociations menées avec José Luis Aznar, le premier ministre espagnol d’alors. José Luis Rodríguez Zapatero, le premier ministre actuel, a accueilli la déclaration avec beaucoup de prudence, à l’instar de Jacques Chirac, le président de la France. La presse espagnole progouvernementale a applaudi en la qualifiant de tournant capital. L’agence de presse espagnole en ligne, Periodista Digital, a eu des commentaires plus circonspects auprès du New York Times, affirmant qu’il serait bien naïf de prendre cette déclaration de l’ETA au pied de la lettre. Dans son texte, l’ETA adjure tant la France que l’Espagne de commencer à respecter le droit à l’autodétermination des Basques. On compte presque deux millions de Basques vivant en Espagne et environ 250 000, de l’autre côté de la frontière, en France.

Le Parlement de la Somalie se réunit alors que la violence menace

La première réunion du Parlement de la Somalie, ce pays de la Corne de l’Afrique ravagé par la guerre, a été assombrie par les combats les plus graves de ces dernières années.

Depuis le mois de février 2006 jusqu’à la fin du mois d’avril, l’ancienne capitale de Mogadiscio était en proie à une rare violence qui a forcé bon nombre de ses habitants à fuir la ville. Pourtant, le Parlement du gouvernement fédéral transitoire de eux, les Islamistes protègent un Soudanais, qui se fait appelerZuweydan ; ce dernier est recherché par les États-Unis, qui le soupçonnent d’être impliqué dans des attentats terroristes. MM. Deer, Qanyare et Rageh, ainsi que leurs alliés commerciaux, contrôlent des quartiers entiers de Mogadiscio de même que des pistes d’atterrissage autour de la capitale.

Le Parlement qui siège à Baidoa marque le retour en Somalie du gouvernement fédéral nouvellement constitué, qui s’était exilé au Kenya (voir « Le gouvernement transitoire en Somalie instaure une démocratie fédérale », Fédérations, vol. 4, no 3, mars 2005).

Forum des fédérations

Fédérations vol. 5, no 2 mars/avril 2006